Mon doigt effleure ton dos se tend Glisse le long de ta peau
Mon doigt effleure ta peau se tend Glisse le long de ton dos ma poitrine vibre Mon corps frôle le tien en émoi aux abois de mes doigts qui courent lentement Une symphonie de tes mille pores jouent l’éveil du désir tu fermes les yeux tu vois nos deux peaux Et le champ entre les deux corps dense et dansent les vibrations chaleur attirance tu restes immobile tu te laisses faire Au son de la rhapsodie d’amour culte des corps qui s’aiment Amour des âmes qui se rencontrent et se côtoient dans un bain de jouissance
Tes milles pores au contact de mes doigts de ma bouche ma langue jouent la rhapsodie de l’amour je m’enivre de son odeur Folie du temps lorsqu’en face à face on se prend d’un regard Et puis, Un geste des marques d’amour mon petit bout ta bouche tes doigts ma main glisse sur ta peau ton sexe doux et fort Comme mes pensées si douces et mon amour si violent...
La plaine s’endort Les arbres ont leur dernier spasme ventilé Et se rangent le long des haies Les ports et la nuit s’ouvrent sans bruit Pénombre endormie Le sommeil veille Et dans la quiétude crépusculaire des rires Rires étouffés en des instants solitaires
Comme chaque soir L’embryon de l’éternité revient Jouissance d’une tiédeur nocturne
Comme une plume tombe sur l'eau Une pierre au fond se tait Le soleil brille encore au-dessus de son miroir Et l'eau se repose en rond L'oiseau à la plume arrachée vole Vole encore au-dessus
Les orgues amoureuses jouaient dans les églises infortunées Le son des violettes rythmaient l'inspiration Et le Temps se Bâtissait. Les rivières coulent normalement Le feu grandit dans toute âme Les âmes s'épaississaient Les fleurs bourgeonnent au son du printemps Pas de bruit, des chants Chant du coquelicot sauvage sous les ombres des troncs Chant des bêtes au coeur velu Aux ailes argentées par la joie de la musique Musique féerique, onctuosité, Mollesse du tic-tac La musique court à l'infini Galopades des notes endiablées Le son ne coule plus, il est répandu Et on le voit baigner les bois et les champs Scepticisme d'un ciel noir
Le plafond s’abaisse de plus en plus Les murs se resserrent petit à petit De plus en plus Petit à petit Le plafond a regagné la moitié de sa hauteur Les murs ont mangé deux quarts du plancher Le plancher ne bouge pas , il agonise Il a perdu son ombre Ombre d’en haut Moi non plus je ne bouge plus Le plancher n’est plus qu’à une hauteur d’homme du plafond Les murs me laissent de quoi étendre mon regard Je m’assois Je me couche le plafond a peur de moi Je ne peux le dire en face de lui Il me regarde Il me bouffe Il me serre le ventre Mais il me laisse la tête sur mon ventre Je n’ai pas le temps de voir mon ventre Mais je crois qu’il est plein Les murs me serrent Et je gonfle Je rougis Et je gonfle Et je me remplis De ce que j’avais caché Je suis énorme Je vais éclater Je vais m’ouvrir Et me dévider sur deux murs absorbants Ma mort sera cachée J’aurai éclaté De tout
* La tête se frappe contre les murs Le cerveau clapote Le regard tremble Le cœur vibre On digère Et on renaît pleinement Lucide Avec de la musique classique dans les organes Et les yeux mouillés
De ne pas avoir vu tout de suite Ou plus avant Emotion de la tendresse violente Laisser son corps au vestiaire Son cerveau dans le mur Et l’esprit dans les montagnes Ou dans la mer Et l’âme flotter dans la mer Ou dans le ciel Ou n’importe où ailleurs
Un ailleurs formidable Où rires s’emmêlent Où les cheveux s’emmêlent Où les beautés se mêlent du soleil et du vent Où les arbres nous entourent Tournevire Vibrations ventriloques
La bille roulera sur des immenses océans dorés L’harmonica rappellera le passé Et les mouettes de la mer Et le corps dans l’âme Quoi de plus ?
Et si tu me disais tout ce qui reste en suspend Dans mon cœur vagabond ton image m’éparpille Soit ! Arrêtons là l’amour et le doute. Pars !
J’illumine la page pour que, Bon Dieu ! Sortent Les mots, ta bouche, tes doigts, mon désir s’échappe Sublimé dans un tracé d’aquarelle fin transparent Comme le voile de ma destinée…couleurs pastels de vie … Dedans, c’est rougeoyant, vif, bouillonnant !
Dehors Les collines vertes se fondent dans le crépuscule Des élans de soleil avancé qui vit encore Chatouillent de leur pointes les maisons
Une maison Deux maisons Et le ciel autour Des arbres Des milliers de feuilles vertes Et le vent dedans Et dans la maison Dans les deux maisons Un feu grandit Et dans les arbres Dans les milliers de feuilles vertes La vie grandit , monte
Se lever tôt pour voir l’aube se pointer Horizon délavé Voir naître des milliers de secondes Voir s’éclaircir le ciel Et s’ouvrir la Terre sans un bruit Silence Plénitude de la naissance Aurore Fraîcheur des premiers instants Des premiers rayons L’aurore nous bout dans le ventre Voir Voir Silence Le temps tient à son bout l’aube Qui pointe , Silencieuse Le temps va tirer l’aube Qui naîtra à la pointe de l’horizon aux mille pointes Le monde est pointu.
Je voudrais pouvoir me dédoubler D’une personne , je serais assise, là, De mon autre personne, je serais saoûle… Je me ferais rire Et me f’rais la morale D’une personne à l’autre je passerais Et rirais de moi Me parlerais, M’écouterais, Et m’dirais mes quat’vérités.
Si je veux être saoûle Hop ! je saute sur la chaise-longue de gauche Si je veux être le despote Hop ! me revoici sur la chaise-longue de droite
Etre saoûle ou être claire Il faut choisir Boire un verre Rien qu’un verre C’est réaliser son désir
Le feu foisonne au fond du clair Des toiles d'araignée tissées entre deux nuages de bleu gris Et un envol impassible mordu déracinant Une pensée nocturneune froideur dans le ventre Un cri qui gicle , c'est un champ de blé nouveau C'est l'heure du couvre-feu C'est la paix ardente qui envahit La nostalgie du passé la peur du devenir C'est deux bêtes haut perchées C'est deux perches tendues face à face C'est un fossé traître et mensonger C'est la paix de l'aurore ( de l'accord )
Dans le silence de la mer Détrompez-vous chasseurs de sirènes Un avenir léger amer Vous apparaît debout Mais il n’est que peine Si vous levez la tête Un peu plus haut Vous applaudirez Vous verrez la-haut la fête Que vous aimerez Car rien d’autre n’est aussi beau Deux corps se sont aimés dans le silence Et les mots personnifiés Et les regards dans le bleu nuité Elle ne peut s’oublier cette transparence De cette douce intimité Où ils se sont regardés Pour la première fois
La mer est calme et doucement clapote; Ah qu'on est bien, quand tout contre la coque, La tête reposée, les pieds trempant dans l'eau, Tous les membres allongés, le regard vers le haut, On se laisse bercer par la brise légère, On se laisse entraîner par la solitude mère, Les soucis oubliés par la douceur des flots, Et le rêve sorti de la réalité...
Il y a dans la plaine attente Je ne sais moi L’ombre d’un doute sans doute Où es –tu moi je te me cherche Réveille toi ouverte à toi de ce pas cours Vas-y N’aie pas l’ombre De toi De ce doute anxiété c’est à toi que tu le dois
Perdue attente encore Pourquoi L’autre N’est-il perdu à jamais
Tout est vert dehors le ciel t’ m’attend j’arrive De ce pas perdu pour d’autre je m’équilibre Me prépare à sauter Toujours pour m’élancer Viens je t’attends Viens je t’ m’attends m’assieds me regarde Me vire J’ai le tournis le tournevire moi toi L’autre sur moi me sourit à la vie Sourit à ma vie Je veux sourire de moi Et au panier les je dois il faut je voudrais Que Queue Et toi Et moi qui t’ m’attends
Dans la plaine je dépose mon chagrin Esseulée de tout ce qui n’est pas vert Vers Des vers des mots pour dire ma vie Jusque-là et puis continuer Parler du bonheur Du vide de la vie de l’amour Mais qu’est-ce ......... ?
Des montagnes et des mots pour colorer Des mots d’amour et des images pour remplir les corps Les sens Sens. Je suis en accord avec mon instant de trêve. Je vais pouvoir partir. Enfin.
Il est bien ce stylo. Il a un sens. Le mien. Merci.
Rêve assisté Par une moiteur enivrante je me délire Regards défenestrés Je suis sur le dos couchée au pied du lit Des coussins sous la tête Beaucoup de beautés dans la tête Et regards sur de jolis mondes Où Il y a fous-rires et rires fous Où Il y a de la force dans un rire Rires fous Rires en cascades Cristallisation Condensation dans un rire Rires frissonnants Rires qui ne veulent rien dire Mais qui disent tout Un tout dans un rire Rires naturels Rires multicolores Rires en trompette
Rires qui feront trembler les arbres Et feront rire les montagnes
Peu de mots de ma part ces derniers temps....Mon temps est rempli loin de l'ordinateur....mais remplit mon être d'émois....Je n'oublie pas mon blog ni vous qui lisez ces mots.
Je mets ici mes poésies à partager....Passées,présentes et à venir!
Je vous souhaite un bon voyage et n'hésitez surtout pas à laisser commentaires et autres critiques sur ce que vous lirez!Je vous ouvre ma porte!
A bientôt,à moi, de vous lire!
Ethunelle