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Pensées poétiques
30 septembre 2012

Tons de nous


Couleurs intenses du parterre de mes joies
Rouges abysses de mon mon cœur perdu au fond de toi
J’avance et je glisse dans les tons du dehors
Lumière tamisée orangée transparente un voile sur mon corps
Je nage et flotte dans le bleu de ton regard si proche
Rieur et amoureux tu me touches
 Livide je deviens.
Pâle comme un blanc cassé de nuage à neiger
Si blanche comme cette feuille où l’encre va s’étaler
Et enfin te retrouver.
Et je rougis de moi. Et de ma peau qui bruisse comme une feuille d’automne, la chaleur de mon cœur Illumine mon corps.

Comme les tons mes émois
Comme les couleurs mon bonheur
Et le pinceau pour nous étaler aux yeux de tous.
Le pinceau et puis ta main, guide des peintures du dehors,
Egérie des lumières du dedans et des facettes de nos âmes ; âmes sœurs parallèles, sources de nos émotions d’or, vibrations distribuées aux sens.

                       Et les sens en éveil
                       Je bois les sons des couleurs qui vibrent sur ma peau
                       Et me remplissent
                     Lorsque mes yeux s’y posent.
                       Je ferme les yeux. La palette est là. Je les vois encore,
                       Les couleurs entrent en moi, ta main.
                       Je suis comme  une toile sur laquelle tu apposes tes couleurs…

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14 décembre 2012

Ode à l'amour


 

Tout nous invite à nous aimer encore                                   
Toi, homme de ma vie, homme de mon cœur mort             
Que fais-tu loin de moi, bel amant de mon corps                 
Jamais je n’eus d’oubli, par contre des remords                   
Ont tapissé ma vie, parce que je t’aime encore.

Ton souvenir m’obsède et puissamment enroule                  
Autour de mon esprit un regret rouge et noir                        
Etreintes de mon cœur…                                                       
Pêle-mêle de sentiments…                                                    
Et coule
Mon désir implacable au plus profond de moi…                   
                                                                                                
Comme un très dur espoir mon corps s’immobilise               
Les yeux tournés vers l’intérieur
Attends…                                                                                 
                                                                                                 

Mes doigts tremblent et te frôlent                                           
Et mon cœur libéré de ses émois enfouis
Ruisselle sur ton corps
En des caresses d’amour                                                                                                          

Et de tes mille pores
Et de ta peau si douce
On entend murmurer sa douce mélodie…

                                              

28 septembre 2013

Bon anniversaire , l 'ami !

Je suis  retournée dans les archives...Le premier message...."l'écriture tourne à gauche..." Comment l'interpréter? Les écrits du passé?

( On dit que l'écriture penchée vers la gauche est tournée vers le passé) (...Qu'en pense-tu Tahar?)

Et bien oui , je crois que la motivation qui m'a poussée à faire mon blog était d'y mettre mes poésies déjà écrites.

Aujourd'hui ,je poursuis ma route  ,  y inscrivant mes couleurs....

Je m'aperçois que cela fait un an le 26 septembre!! Ahi !!!! Le temps est allé plus vite que moi, mon blog a fêté son anniversaire tout seul !

 

Aujourd'hui  , écris-je droit ?

En tous cas ,je continue , au gré de ma disponibilité...

Pour moi, pour vous, lecteurs, 

Et merci pour vos commentaires qui m'enrichissent et m'entraînent....

A bientôt de vous lire !

Ethunelle

 

31 juillet 2016

Bizarre suspension...

 

Brume au-dessus de la mer

Soleil sur la grève

Les ombres des baigneurs percent

Ce brouillard estival 

Mais la chaleur est là...

Les promeneurs sortis sont paisibles...

 

Je relâche les tensions 

Bercée par le ressac

Vagues douces infatigables...

 

L'avion s'est envolé

Emmenant ma Sophie

Vers d'autres contrées

Un sourire autour du cou

Le cœur est chamboulé

 

Ah ! Comme ses sens vont respirer 

De nouveaux goûts,sons,parfums et images colorées !

Comme je ressens en elle le bonheur du voyage!

Puisse-t-elle y trouver ce qu'elle aime!

 

Mer ici, mer là-bas...

Moi ici,

Un peu là-bas.....

 

 

2 octobre 2012

Retours de pensées


 


J’ai vu le château où tu commençais à rire
On disait Nîmes ou Tarascon
Et puis , quelle importance , c’était la voie ferrée.
C’était magnifique.
                       J’ai vu le château et ai commencé à pleurer…
                       J’ai l’impression que je suis à des milles
                       Nulle part , entre tout et rien , je suis loin
                       Les soufflets tremblent violemment comme mes pensées.
Une rue est comme une photo qui tremble…Les arbres… Petit-Nice au pac-à-l’eau
                       Un homme au-dessus , lit
                       Il y a écrit sur la porte : sécurité.
                       Et mon bouton qui se découd.
Je me découds , mais mon cœur est cousu avec du fil d’Acier
Quel est celui qui osera l’atteindre ! qu’il essaye ! Et tous les Démons de l’Amour s’acharneront sur lui , ce voleur de baisers volés d’à demain mystique !
                       A chaque fois que la porte s’ouvre , elle me rentre dans le ventre..Courants d’air…
Trous d’air dans mes boyaux.
Je respire mal mais je choisis l’Air. Quelque chose qui me colle encore au cœur et au corps… « ..get around… »…

                      Orange…
Le ciel s’habille
La lumière se meurt
Crépuscule en deuil de la journée qui se meurt
La journée n’est pas finie , je respire
Cent kilomètres , quatre-vingts kilomètres , quelle importance…Peut-être cinq-cents ,
Dix mille … ,  je descendrai aux cinq minutes d’arrêt
Quand le vent soufflera fort , là où il n’y a pas la mer. Si.Le soleil.
Plus de rouge , c’est sombre maintenant. Les écrevisses sont parties.Demain peut-être , sous les nuages blancs ou gris , elles sortiront pour aller au marché. Marché sous les cerceaux était beau.
Flânerie…
Y avait-il donc quelque chose de pas beau ?

La mer vue de là-haut , perdues au Pérou , tiens ! Il y a donc des arbres au Pérou ?
Fraîcheur instantanée pour celui qui a grimpé haut et qui s’arrête dessous les arbres.
Vert. Jaune. Tâches , reflets , luminosité , fluorescence , perdition…
Perdition totale de l’être
Ivresse tendre…
Fermer les yeux , ouvrir le verrou et tirer le battant en bois gris…Fraîcheur soudaine…
Réconfort…Don du corps à ce bien-être…Dehors le soleil s’est étalé
Où sont donc le ciel et la mer et les arbres ? Tout se rencontre et se délave
Mélange des couleurs , photos incrustées , tête bourrée de lumières , de blanc , de bleu et de rose…Pâleurd’une aube agonisante qui a duré trois jours , trois étés , trois lunes , trois années-lumière. Mille ans.Ivresse particulière d’une folie amoureuse de la vie.
                       Une fille mal ordonnée , tant pis. Peut-être plaira-t-elle , peut-être ne plaira-t-elle pas. Elle  
                       n’a pas l’air de s’en soucier
Débattement
Je bas des ailes…Mon cœur est bavard
Mais je ne dis rien haut
Je regarde juste en face et je suis à des milles
Je suis de l’autre côté  très loin  je suis paumée
A perdre haleine
Emotion
Durable

Jolie robe  Et bien portée.
Le jeune qui est là est bien gentil. Il regarde la vitesse qui débranche les arbres . On a quelque chose en commun.On a senti une même odeur d’alcool et de tabac mêlés
Oubli
Rire saccadé , cristallisé , enfantin. Jeunesse du contentement.
Jouissance la plus sûre  Promesse d’une belle promenade
Allons voir Aristide Briand. On y boira du thé froid.
« Pourrai-je avoir quelques glaçons de plus ? »…---« ..Humm humm.. »
Drôlerie. Fous rires éperdus . Corps perdus . Ames plus que vivantes.
Tiens , il n’a pas mis son anti-vol ! Il ne doit pas en avoir pour bien longtemps. Il a dû
faire un saut à la librairie.
                       Mais , ce n’est pas par là ! Ici ! Là-bas ou au-delà , quelle importance , on avait acheté le
Temps
Pour un instant
Tant pis , on verra bien.

Tu as vu l’usine atomique ?
Je n’ai pas envie de voir , je ne veux pas rentrer
Je suis prisonnière de l’espace. Comment allez-vous faire pour m’attacher ?Peut-être avec des feuilles de salade
La porte s’est refermée. Je m’enferme et somnole…Je dormirai longtemps ;jusqu’à ce que
Je meurs
Exil  Passions violentes.Je n’ai pas faim. Mais non , c’est psychologique. Je n’ai envie de rien ,  si !
De voir la mer et marcher le long , les pieds dans l’eau
Non , je m’arrête
Car    je pleure ,
Le réveil va sonner huit heures.

Gorge coincée par la féerie mélancolique ,
Je souris
Car j’aime le vent dehors  Aimer c’est vivre mille fois plus
La nuit des temps
L’éternité. J’ai vécu

J’ai mangé de la salade et je suis dans mon bain
Mais cette eau n’est pas salée  C’est incroyable comme j’aime la mer
Je vis la mer , le soleil et les écumes , seule manière de bien-être que de vivre au-dehors
Dehors de tout
La vie est dehors , ailleurs ou nulle part
Elle viendra demain , ou alors pas du tout  Moi je la tiens , je ne la lâche plus
Je mourrai heureuse
Je mourrai vivante et passionnée
Le vent m’enterrera

Je suis bien dans mon bain et ce soir j’ai ri
Nervosité de la folie
Rire amer
Rire agréable à entendre
                       Un melon frais offert à ta bouche  et musique classique au réveil…
On aurait dû fermer les volets …Le jour nous a endormi doucement , le plongeon dans la tendresse…Instant émouvant…Chuchotements…Silence
La télépathie à des mille de notre Galaxie…Je suis encore chaude…
Ca fait un point jaune quand j’appuie mon pouce sur mon cœur
Cris dans la maison , je suis seule dans mon bain, à part , très loin ,
Je respire , je hume , je ne me moque plus
Quittez vos habits et regardez de quoi vous avez l’air !
Cherche la beauté , découvre ,
Et béatitude devant Elle.

Demain il y aura du taboulet et du poulet froid.Aurai-je faim demain ?
Je fais des bulles dans l’eau,
Comme au fond des vagues ruisselantes ,
Et je fais des bulles dans ma tête aussi
Y’a encore sur mon corps les marques des caresses du soleil
Douceur violente…

Il pleut ! Vite ! Rentrez les chaises-longues et les grand-mères !
Tournoi général de jambes en bataille ,
Euphorie des plus petits qui aiment l’impromptu
Dépêchez-vous de finir votre assiette , ça va être l’heure du goûter !
Petit pastis mais bien tassé.
Le regard tourne , se détourne ,
Et s’en retourne vers l’hier.
Un haut-parleur bourdonne au loin ,
C’est la fête des enfants.

                                        à A-C.A.


              

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8 octobre 2012

D'une vie en 76.....

                                    D’une vie en 76…

C’était long dans la nuit cette attente… Et lorsque j’entendis cet oiseau dans le ciel qui s’enfuyait ,
j’ai compris que je devais commencer.
Je me mis en route, à la recherche de mon chemin, guidée par ce bruit qui me suivait, ce tic-tac volage construit par mes pensées. Et je devais partir , sans savoir pourquoi , sans savoir où, ni comment. La seule chose que je savais, c’est que cela serait pour moi.
C’est alors que je partis.
C’est alors que je compris qu’attendre ne fait pas avancer.je ne regarde pas autour de moi, j’avance, je marche, et cela même si la nuit n’est pas très claire…le chemin sera encore long, la lune aura le temps de venir éclairer mes pas, et dans quelques unités de temps, ce sera au tour du soleil à venir me pousser à continuer.
Alors je pars et essaierai de ne pas me retourner, pour aller encore  au –delà, au-delà de cette nuit depuis longtemps tombée et qui un jour –aujourd’hui ?—se lèvera.
                                          Nuit tu es belle
Longtemps je t’ai aimée
Je te ferai charnelle
Je te ferai aimer
Toujours je me souviendrai des moments que j’ai passés avec toi
Et te remercie pour ta beauté que tu dissimules parfois
Toujours je te vivrai
Jamais je ne t’oublierai
Et j’envelopperai dans tes couleurs toutes celles que j’ai aimées.
Dans tes couleurs j’y mettrai tous les tons et les notes et les parfums que j’ai embrassés
La lumière est venue de toutes ces sensations que j’ai éprouvées
Le soleil est levé
La nuit plane en moi
J’avance…
Je suis déjà partie…

Les couleurs étaient claires…
Un enfant qui naîtrait à cette heure-là ne pourrait deviner si elle apparttient à celles du jour ou de la nuit. A nous de l’éclairer.
C’est un semblant de nuit, une nuit si pâle et si craintive que l’on en découvre les moindres parties. Une nuit belle comme le jour. Une nuit puissante et tiède, une nuit pleine d’amour, de grâce et de plénitude. Une nuit qui appelle à aimer, à regarder, à découvrir, à toucher, à sentir, à emmagasiner, à se remplir.se remplir et aimer , c’est ce que laissait entendre la nuit…
Se remplir et aimer, c’est ce que me disait la nuit.
Lorsque j’étais là, tout contre la vitre et que je la regardais en silence, que je l’aimais sans rien dire, elle me parlait…je sentais en moi sa force et  sa quiétude, tout son savoir qu’elle me communiquait ;je la contemplais sans bouger, me livrant pour qu’elle me prenne et continue de me parler. Je lui répondais par une entière disponibilité, la communication y était. Ma réponse la contentait. Elle me prit et me fis vibrer, et me laissa dans cette douceur qui venait d’elle.
Je m’allongeai, fermai les yeux, et me donnant à elle, je m’endormis…
                                                                    
La beauté soudain emplit mon corps…
Je me sentais remplir et me laissai aller à cette sensation…
Mon corps étendu sur mon lit ne bougeait plus, tout mon être était en ballade, je flottais dans un univers mirifique d’une douceur incomparable ; magnifique instant…divines secondes…, ou des milliers de temps. Un univers sans mesure, sans loi ni reproche. Un univers qui ressemble à un décolleté profond, où l’on se perd par amour. Où l’on vit une joie responsable d’un désir, une paix qui déchaîne, un silence qui pousse à crier.
Crier ce trop de bonheur, l’agonie d’un temps brouillé de peines et de fuites pour ne pas pleurer d’amour. crier cette agonie et comprendre que l’on a trop attendu. Crier que l’on désire à nouveau aimer et se laisser à l’amour.
                 La nuit nous arrache ce cri.
                 La nuit nous fait parler .
La nuit nous fait taire pour mieux comprendre.
Comprendre que l’on doit s’aimer, s’écouter, s ‘entreprendre.
La nuit indomptable nous immobilise, nous serre pour que l’on réagisse, nous émeut et nous fait vivre. Dans son silence elle nous étreint et nous remplit d’amour, nous laissant seul avec ce désir de vie, incertain dans notre faiblesse mais si réel dans notre pureté. Vivons cette nuit dans sa largesse la plus grande, elle nous enveloppe et nous tient chaud, elle nous couvre et nous dit d’y aller.
La nuit dans son azur est si profonde, regarde un peu son ciel de bels horizons, le regard trouve matière à caresser.
Vivre la nuit c’est se vivre soi-même
Se laisser échapper de soi son intérieur, le laisser vagabonder dans le bleu de la nuit, et le reprendre par un regard plein d’éternel, de beauté pure  et de désirs — à la seconde accomplis —
Le reprendre plein de fraîcheur somnambule, de tiédeur nocturne, et le remettre en soi, le cœur gonflé…
Sensation d’accomplissement, de remplissage, d’entités réunies sous un ciel d’étoiles vivantes et heureuses.
Le cœur rebondit et palpite au cœur de ces sensations.
Le cœur est ému, il tremble, et remercie la nuit qui lui offre ce plaisir si intense.
Le bonheur est là…
Tout contre, la nuit nous sourit. Le temps est arrêté.
Tous les sens en suspens, l’âme est aux aguets.


La respiration est retenue.
Vraiment pouvons nous croire que le moindre souffle fasse tout envoler ?
Et c’est pourtant afin de ne rien perdre , et pour tout gagner que l’être s’immobilise. Puissance…
Immobile profondeur…dans la suspension, le temps s’écoule, puissant.
L’être est fort, la perception est totale, tout est enregistré.

Délice échange du corps et de la nuit…
Secrètement les ondes s’accordent….
Il nous semble toucher le ciel et comprendre la vie


Silence… silence et paix… paix intérieure, paix du corps. Ce soir non plus, je n’avais poas tiré les volets. La nuit passait par la porte-fenêtre. C’était là mon lieu de correspondance avec elle. Combien de fois mon regard a-t-il traversé ces petits carreaux ! la fenêtre, la terrasse, la rue, la voie ferrée, mon univers familiers que mes yeux adorent caresser dès le crépuscule.
Je croyais rêver… sur la voie, un cheminot passe, agite le bras de gauche à droite et me crie :
 « Eh ?   pourquoi les trains ne font-ils pas de bruit la nuit ?… ;je vais au bout du monde ! ! »

Des sourires sur les bouches, la main se creuse, se replie, ferme sur soi le bonheur à l’instant Vécu.
L’esprit fait des milliers de kilomètres. Tout se comprend. Tout se sait. Tout se touche. Tout a un sens. L’intuition est devenue amour. Tout est devenu amour. La distance est illisible.
L’âme est lâchée dans l’espace et caresse les beautés.
 Le regard est rapide , vole tout sur son passage et poursuit sa route.
         Paix intérieure…..Silence…..
         De la vie de l’âme naît le bonheur…
Unir le corps et l’âme et  l’espace et sentir…
Incroyable suspension.
Le mouvement est tourné en dérision.
Je respire tout doucement…





28 octobre 2018

Escortés par la brume....

image

 

 

 Lā brume descendait très bas,

Au detour de la route surgissaient des pans de montagnes noirs

D'où cascadait la rouille des arbres....

...../......

Ce monde blanc a disparu aux heures plus douces,j ai hâte d'y retourner !

 

Mais où part tout ce blanc lorsque la neige fond?

 

Le blanc se fond dans le bleu du ciel délavé,et les poètes s'en saisissent comme toile de fond......

20 février 2013

Adèle dans la montagne

    Triste est la Catou

    Elle a perdu Adèle

    Saxo sur les cîmes....

                                     L'hiver dans la plaine

                                     Messages sur le clavier

                                     Danse la Catou

      Dansent les chenillettes

      Ciel étoilé

      Noir dehors douillet dedans

 

      Les yeux fermés

     Dans la blancheur immaculée

     La cascade chante

                                     Quand y en a qui bossent comme des chameaux...

                                     Y en a qui / bellement/poétisent

                                     De douces images colorées

     Pendant que je marchais pensais

     Serpente dans la forêt

     Un bon bol d'air pur....

        

29 avril 2013

Bonne semaine!

Et bien voilà,la valise est prête,nous sommes sur le départ

A l'encontre de nos souvenirs, déjà si loin et encore si présents...

Allons retrouver le soleil qui se fait si rare en ce moment!

Et puis lâcher les contraintes et suivre le rythme des sensations....

Des musiques emportées sur ces petits rectangles métalliques qui nous relient à nos amis....

Nos lecteurs....

A très bientôt ici ou là, sur le blog ou par les pensées...

Ethunelle

8 octobre 2012

Naissances


                                  


                                         A u  s o r t i r  d e  l a  n u i t  g l a c é e
                               D a n s  u n e  t o r p e u r  d ‘ é t i n c e l l e s
                                                                       L ‘ A u r o r e  n a î t


La brume est légère au sortir de la nuit
La cîme des cyprès dépasse du brouillard enfantin
Une cloche sonne cinq coups
C’est l’heure des naissances
C’est l’instant des beautés qui se déplient
Une silhouette à bicyclette dans le glacé du matin
Le souffle part en brouillard
Le linge étendu dehors est couvert de gouttes d’eau
Tout est en rosée
Quiétude matinale
La clarté se réveille
Une fenêtre s’ouvre et des yeux gonflés regardent dehors
Du côté du levant on voit une lumière étalée
Quiétude matinale
Le voile s’est envolé
La vapeur d’eau prend la couleur de la terre
Les ombres naissantes se couchent au sol

2 octobre 2012

Bâtir


Crépuscule de la journée
Pleurésie de la musique
Et crissement de bribes
Mots sur papier
Papier sans tête
Mais avec un coeur
De l'encre dans les yeux
Qui gicle sur les feuilles
Et j'y vois mieux
Je ne pleure plus
Je m'allonge

Hypersensibilité des notes qui claquent
Je sursaute, je claque
Je me déverse
Je me vois sur du papier
Sur un disque
Ou dans de l'herbe mouillée
Des cailloux, des ruines,
Et des morceaux
Morceaux d'humains déchus
Laisser choir le temps
Et le cueillir
Embrasser la lune
Maudire l'aurore de l'ennui
APPLAUDIR LE RESPECT DE LA SAGESSE
ET BÂTIR.


                                                         

1 octobre 2012

Mot du jour



Bonjour,

Un petit mot pour préciser que les poèmes ne sont pas, sur ce blog,datés.Vous avez pu vous-même le remarquer d'ailleurs!

En effet,je les mets sur le blog  sans critère de chronologie,sans ordre, si ce n'est comme cela me vient,au gré du temps....je choisis celui-ci....ou celui-là.....!

J'ai essayé de créer des catégories,le classement d'une poésie n'est pas toujours évident!

Si vous avez des suggestions , n'hésitez surtout pas,elles seront les bienvenues!

A bientôt!

Ethunelle

12 janvier 2013

Sonnet

 

Tout nous invite à nous aimer encore

Toi, soleil de ma vie, homme de mon coeur mort

Que fais-tu loin de moi , bel amant de mon corps

Jamais je n'eus d'oubli, par contre des remords

Ont tapissé ma vie parce que je t'aime encore

 

Si j'eus senti le temps et prévu ses ravages

Peut-être aurai-je su rester encore au moins

Pour tenter davantage de ne pas mettre fin

A nos vives amours...Etaient-elles un mirage?

 

Car elle n'était possible la vie entre nous deux

Que dans une insouciance.Tout n'était qu'un jeu :

" Laissons le devenir,vivons l'instant présent ! "

 

Ainsi je suis partie, mon amour emporté

Au plus profond de moi où il est encore grand

Depuis l'heure de ce jour jusques au temps passé


                               (reprise d'une ode à l'amour   janvier 2002)

4 février 2014

À T , K , et N,

De l'ocėan au désert

Et du désert à la mer

Le ciel

Le même ciel au-dessus des cimes ,qui enveloppe les montagnes enneigées...

Partout des yeux qui le contemplent et cherchent les étoiles

Dessinent les contours et peignent ses couleurs

Amour de la nature , ivresse des jours libres,

Bonheur de l'instant passé

A vivre l ´ Infini  de l ' Éphémère.....

1 novembre 2014

Bernie la championne !

Leçon de Madison,

Et c'est parti !

Aux heures de la nuit

Ou plutôt du petit matin

Suivez Bernie!

" Et un,deux,trois,quatre !"

" Et un ,deux,trois !....Sautez ! "  "  Un saut léger ! "

 " Ah ! Francis ! Tu n'es pas dans le rythme ! "

" Laisse-toi aller ! "

" Laisse-toi emporter par la musique!"

Sons de G.S.N.&Y. ,Eminem, James Brown, ....Les Stones !

...Tout est bon pour bien s'amuser ! 

Allez, Hop ! Tous derrière Bernie  !

Ah ! Quels bons moments avons-nous passé !

               .....

               .....  Les sons se sont endormis

               .....  Le soleil s'est â nouveau levé

               .....   Avec une chaude pensée

               .....   Pour notre amie Bernie....

Bonne journée !

 

26 octobre 2012

Formentera's song

                        (with guitar)

And I roll' all the night
And I drive on the road
And I know from the moon's light
The good way to my home

And my home iis the sky
For a while or tomorow
And my home, why is the sky
Where is the door,that,I don't know

          I love the sun
          Suns are my love


                                And why I say alway love !
                                Why I wait all time on love !
                                Perhaps love is the good way !
                                The good way to go to home !

          Home  home home
          Suns suns suns
          Night is night                          
          Love is going


                                 I want to be happy all days !
                                 I want to be married with sea !
                                 But sea is too much big for me...



                                 I 'm just a mind in a body.....


                                                                              Formentera, septembre 1981 (ah,jeunesse!)

13 octobre 2012

L'Homme-Jésus

…….Finalement, il s’est fait entraîner le petit jeune, avec les autres morts. N’y-a-t-il que cela à leur offrir ?Un exemple de fusillade déchaînée pour le plaisir de se défouler…L’exemple des grands, de la force, des forces de l’ordre, de la loi : tirer, tirer à bout portant sur des cibles humaines, tuer, se régaler du sang chaud… Ce film si atrocement réaliste et abominable –à abominer--, une conscience à ne pas avoir de prise .Laissons tomber et regarder l’horizon sur le désert…Des traces de pas dans le sable...
                                                         Une dune : au loin, un léger vent
                                                         Le cri d’un chameau  
                                                         Une caravane qui passe
                                                                                            Rien d’autre
        Nécessité d’un joli tableau pour effacer les barricades, les bruits qui bougent se cognent nous heurtent. Un tableau paisible qui nous enveloppe de quiétude.
         Plongés dans un écran de cinéma, cette violence nous empoigne.et on attend tous que ça pète. C’est malheureux. Ce n’est pas même humain./à bannir l’expression « c’est humain » /c’est triste.Créer la soif de sang.la soif de violence.et tous les désarçonnés vont y aller encouragés. La filiation des tueurs passée de génération en génération.la haine a ses descendants.
         Gandhi !  Luther King ! revenez!
         Jésus , qui es-tu, que quelqu’un comme toi revienne sur la terre pour tous les calmer.Vite ! Vite !
         La soif vient de plus en plus parmi nous. Créons l’entente et l’amour du prochain. Plaidons l’œcuménisme, donnons-nous la main !
                            
               Et la barque pleine de pétards et de T.N.T. a été poussée au loin
               De l’autre côté du fleuve
         Tandis que tous se regardaient, hébétés d’avoir vécu un  cauchemar Pourtant si réel — réalisé à la vue du sang — tous se sont donné la main, l’ont sérrée, tenue, gardée longtemps longtemps , jusqu’à s’unir ensemble ,  tous, des kilomètres d’hommes et de femmes tandis que les enfants jouaient , jusqu’à s’asseoir au sol en tailleur, le dos bien droit malgré la fatigue.Au milieu d’eux, un grand feu et toutes les horreurs passées y furent jetées, consumées jusqu’à la dernière particule pour qu’il n’en reste plus rien.

                 Le feu dura toute la nuit
                 Au-dessus, les étoiles dansaient, soulagées d’un ciel
                 A cet instant clément.
                 Enfin la paix était revenue.


                                             Car dans la foule fatiguée,
                Un homme parlait,  d’une voix douce, lente, posée, parlant de mille choses  venues de nulle part, d’un ailleurs invisible, que    chacun ici ressentait au fond de soi. Une voix comme des milliers de voix qui ne sortaient pas et dont personne n’en soupçonnait l’existence..un son porté par un souffle…Seul cet homme savait la respiration. Tous les autres étaient avec lui, écoutant ce qu’eux-même ne savaient exprimer, ils s’étaient battus pour cela.

                 La nuit les a gardés longtemps ensemble, complices, frères, rassemblés ce jour jusqu’au lever du
 Lendemain et d’autres encore, pour la fin des temps peut-être.

                     …  Le film s’achève ainsi.
                        L’image est meilleure.

  C’est alors que tous pouvaient regagner leur demeure.

                         
                         

7 octobre 2012

La table



Nous étions tous là, assis à cette grande table. Il ne manquait personne. Ce  jour-là, nous avions su bloquer le temps afin de  nous retrouver. Bien mise, belle nappe et décorations, les couverts scintillants, des chandeliers pour le soir, longue et claire, la table nous attendait. Les enfants ont grandi, les parents sont toujours là, les frères et les sœurs et moitiés liées étaient assis côte à côte.
         De la diversité des propos sur le monde actuel, ou de la critique annuelle de ce repas rituel surgissait une anecdote du passé ; et les souvenirs s’étalaient alors entre nous, tissant et retissant les liens, nous unissant tous ici assis, les mémoires s’activant, les verres s’entrechoquant, toujours pour boire encore ensemble à la santé de tous.


Et que vive le temps et que vivent les liens et que vive la famille….et que ne cesse l’amour, et se pérennisent les sourires complices d’un temps partagé… de ce temps rappelé, l’horloge s’est arrêtée, balayant les soucis, oubliant le dehors, la tendresse touchant chacun au coude à coude, malgré les rides sur le visage et les années derrière…

Stabilité des murs. Enceinte forteresse d’un amour parental sachant réunir ses fils et mettre à l’ordre du jour l’union et la vie de la vie.
Le ciel est beau, il pleut, qu’importe…les flammes des bougies éclairent notre cœur…que l’amour qui règne ici brise ses frontières et imprègne chacun de ce monde…qu’il lui soit donné de vivre ce sentiment de partage dans un même élan de bâtir, forces unies, tissage de la famille, source de fraternité…

7 décembre 2012

On ne t'a jamais dit...



On ne t’a jamais dit ce qu’il y avait de l’autre côté de la colline
Ne ris pas , que tu sois adulte ou gamine ,
L’horizon à la fois fini et indéfini reste sans trace portant on doit se taire sur la mort et sur la vie…Et attendre….
On n’apprend qu’au cours du temps
            Où est cette colline à gravir ,
Cette pierre à soulever ,
Cette tâche à accomplir ,
Cette vie à graver ,
Cet enfer à aimer ,
Ce visage à sculpter ,
Cette fille à sourire ,
Cette putain de charité ,
Qui ne fait que sévir ,
Et qui ne fait qu’aimer…
Ainsi-soit-il
Le désastre terrestre est au premier rang ,
En avant de la colline ,
                          -- Où rien ne se sait –
                          -- Où tout se perd et finira bien par se perdre malgré les souvenirs—
                          -- En attendant….de passer de l’autre côté de la colline…

Alors tu sauras seulement
Où ,
Qui ,
Comment ,
Pourquoi…

Tu es.
                                                          

Le 26 avril 1981

28 septembre 2012

Essai (Printemps)

Au son d'une féerie
Quelque part sur un monde
Une chaleur paumée qui enlace les jours
Clapotis d'amour affamé et de haine apparentée
Des colliers de sourires réconfortant les hommes

Au son d'une musique tremblote
Les coeurs sont aux abois
Le reste est dans la peau
Frémissements pulsatils de diverses pulsions
Vertu d'une tendresse qui se retrouve

Au son d'une mélodie de berceau
La vie broie le mystère Et le mystère éparpillé
Vit encor
Dans le renouveau

1 octobre 2012

A Domi

                             ET TOI, COMMENT CA VA ?

Comment ça va , le ski
                           , les enfants
                           , le soleil
                           , la bouffe
                           , ton ventre
                           , tes tripes
                           , ta tête
                           , ton cœur
                           , tes mains
                           , ton ambiance
                           , celle des autres
                           , celle d’autour de toi
                           , ta vie
                           , tes jours
                           , tes nuits
                           , tes soleils
                           , tes joies
                           , tes peines
                                             le ski, c’est joli
                                             les enfants, c’est épatant
                                             le soleil, qui émerveille
                                             la bouffe, qui touffe
                                             ton ventre, où trempent
                                             tes tripes, qui piquent
                                             ta tête, qui tête
                                             ton cœur, qui donne la chaleur à
                                             tes mains, dessin de
                                             ton ambiance, où danse
                                             celle des autres, qui poireautent dans
                                             celle d’autour de toi, où il y a
                                             ta vie, c’est joli
                                             tes jours, et tes amours
                                             tes nuits, grandies par
                                             tes soleils, où baignent
                                             tes joies, pour toi
                                             tes peines,
                                             pour la même  

12 février 2013

Qui donc plume la lune?

Qui donc plume la lune ?

Est-ce Nano,Lisa ou Jules ?

D'elle il ne reste qu'un trait fin

Comme écrit d'un crayon- bille

Quand je lève la tête où mon regard vient se poser

Avec au sol blanchi

Le duvet qui s'y est posé...

 

Ce sont les flocons qui

Flottant au vent,

Et monotones,

Ont lissé le sol en blanc

 

3 décembre 2013

Child in time

Je me souviens des jours d'été

Et je souris

Côte à côte affalés

Posés les sacs à dos

Bien assis tous enfin

 

Te voir à mes côtés

Le casque aux oreilles

Ah ! La merveille !

La mélodie divine !

L'instant divin !

 

Au son de Deep Purple

Ta tête qui dodeline

Les doigts claquant la cuisse, les yeux fermés,

Transport par les sons !

Voyage dans le passé!

 

Je me souviens de ces instants

Les sourires accrochés,

Au son de la guitare,

Retour de randonnée...

                                        à F. ("La guitare, elle déchire !")

3 août 2015

Rebelles du soir

Non mais..., tu les entends ces rebelles ?

Rebelles du soir

Kssiii...Kssiii...Kssiii...Kssiii....

Et la nuit tombe

Avec la douceur des couleurs qui se fondent...

 

Tendue entre les pins immenses

Tendue si haut

La toile bleutée du ciel se tisse

Et enveloppe les maisons qui s'endorment...

 

Douceur du soir

C'est l'heure du repos où tout se ralentit et s'endort...

 

Ube journée de passée

Les autres lendemains empliront bientôt ma  mémoire

Calés par les saisons

Et le vécu de mes sens

 

        Comme une peinture.....

 

21 octobre 2015

Doux matins...!

Ah ! Belle vision colorée qui accompagne mes  matins !

Je  t'emporte  avec moi

Et te pose en partage

Sur mon blog delaissé par manque d'inspiration,

Tellement étaient prises mes pensées par l'action...!

 

La côte de Marseille au loin

L'horizon traçant un trait sous ses collines caillouteuses

Dessinant les contours de la grande etendue

Ah ! Dont  le bleu si intense m'invite sans cesse à m'y plonger dedans!

 

Joie du matin

Qui éclaire mon Coeur

En allant travailler

Voir cette image

Est un pur bonheur....

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