Tons de nous
Couleurs intenses du parterre de mes joies
Rouges abysses de mon mon cœur perdu au fond de toi
J’avance et je glisse dans les tons du dehors
Lumière tamisée orangée transparente un voile sur mon corps
Je nage et flotte dans le bleu de ton regard si proche
Rieur et amoureux tu me touches
Livide je deviens.
Pâle comme un blanc cassé de nuage à neiger
Si blanche comme cette feuille où l’encre va s’étaler
Et enfin te retrouver.
Et je rougis de moi. Et de ma peau qui bruisse comme une feuille d’automne, la chaleur de mon cœur Illumine mon corps.
Comme les tons mes émois
Comme les couleurs mon bonheur
Et le pinceau pour nous étaler aux yeux de tous.
Le pinceau et puis ta main, guide des peintures du dehors,
Egérie des lumières du dedans et des facettes de nos âmes ; âmes sœurs parallèles, sources de nos émotions d’or, vibrations distribuées aux sens.
Et les sens en éveil
Je bois les sons des couleurs qui vibrent sur ma peau
Et me remplissent
Lorsque mes yeux s’y posent.
Je ferme les yeux. La palette est là. Je les vois encore,
Les couleurs entrent en moi, ta main.
Je suis comme une toile sur laquelle tu apposes tes couleurs…