8 octobre 2012
La plaine s'endort
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La plaine s’endort
Les arbres ont leur dernier spasme ventilé
Et se rangent le long des haies
Les ports et la nuit s’ouvrent sans bruit
Pénombre endormie
Le sommeil veille
Et dans la quiétude crépusculaire des rires
Rires étouffés en des instants solitaires
Comme chaque soir
L’embryon de l’éternité revient
Jouissance d’une tiédeur nocturne
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