A F.

        
Mon corps contre ton corps chantait
Nos corps à l’unisson dansaient
Dansaient nos mille pores
Toute ta peau enveloppant la mienne
Tous mes sens envoûtés me rappelaient alors
Ce milliard de secondesà peine passé
Chaque millième de seconde racontait nos deux peaux enlacées

Adieux instants si denses
Quand tenue dans tes bras où quelque chose se passait
Je me laisser porter
Par ce plaisir immense

Comments

[celestine T]

Très sensuel, j'aime beaucoup.

[le-cid-sulfurik]

Je devine dans ce poème le chuchotement furtif d'un bonheur que la passion a consumé et dont on perçoit encore l'écho lointain.

Les émotions et les désirs sont adroitement et très poétiquement exprimées dans cette -intime- confession.



Au plaisir d'une prochaine lecture, avec mes plus amicales salutations