Soixante kilomètres pour un quart d'heure
Soixante kilomètres pour un quart d’ heure
En fait, si tu regardes bien les panneaux, cela ne fait que deux fois vingt-quatre kilomètres…
Soixante kilomètres et quelques mois et je suis dans tes yeux et la distance qui s’éteind si vite en une seconde
Abolition de l’espace et du temps en l’instant de notre rencontre
Et la vie nous prend dans son désir
Que tu me permettes enfin et je t’aimerai longtemps
Ouvre ta bouche et j’entre
Et mon corps se tend en même temps que
Mon corps se liquéfie à la pensée que tu vas
Poser les mains sur moi…
Mon cerveau s’évanouit…
Soixante kilomètres pour n’être que corps éclaté
Abstraction totale de toute pensée, de l’espace et du temps
Seul existe
De t’aimer longtemps longtemps longtemps
Ouvre ta chemise et je n’ose
Te caresser , te frôler, poser les mains sur ta peau
En si peu de temps j’ai peur
De choir
Et pourtant,
Prendre le ton rhéophile,
Soixante kilomètres et combien de temps
La lumière de tes toiles me fait rêver à tant de transparence…beautés des tons…ô combien ai-je le désir de t’aimer de poser pour toi
Poser mes mains mes lèvres mon corps tout entier
Sur ta peau si douce
Et mes doigts et ma langue parler
A tes recoins secrets
Si tu savais combien
Je t’appartiens…
Soixante kilomètres pour neuf cents secondes d’une vie de moi à toi
Espace-temps incommensurable comme l’est le tapis de nos émois tapis de mon cœur enroulé au plus profond de moi
Et à la surface de ma peau.
Comme le sont les couyleurs si pleines que tu étales du bout de tes doigts à la surface du tableau
Contact vital
Amour-amitié infaillible au-delà du temps en-deçà des mots
Mes doigts glissent de bas en haut
De part et d’autre de tes vertèbres
Mes lèvres se posent dans le creux de ton épaule
Mon souffle caresse ta peau
Nos parfums se confondent et
Chavirent nos pensées…
Soixante kilomètres et pas assez de temps pour que cessent ces mots
Qui extraient de mon cœur le secret de mon âme et mon désir de femme
Le voici.
Quarante-huit kilomètres pour un quart d’heure
Si bon à sentir,
Fidèlement, c’est ainsi,
21 juillet 2001