7 octobre 2012
L'Eternel
Machinalement il prit le train et s’engouffra dans la montagne qui lui tomba sur le dos
Et de loin jaillirent des hurlements de bêtes nocturnes pas encore éparpillées.
La vie eût peur pour elle
Les arbres morts souriaient
Les rapaces moururent d’impatience
Plus rien au monde n’était plus mûr
Le noir s’envahit les choses brûlèrent
Et une forme en traîne grossit à l’horizon
Molle mais sûre elle avançait
Une cape de blanc cassé sur les voûtes
Et une grandeur noire cachée derrière
C’était la fin du jour
L’Eternel commençait.
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